Le tribunal de Bayonne a rendu une décision particulièrement sévère dans l’affaire Julia. La gérante de l’agence ICS, ancienne gérante de l’agence ADP et ancienne associée de l’agence Avantages Immo, a été lourdement condamnée dans l’affaire des dépôts de garantie, allant de 6 à 12 mois de loyers exigés à des locataires de cette dernière agence. Ces personnes, pauvres voire vulnérables, n’avaient jamais revu la couleur de leurs économies, dilapidées par l’agence.
Alda a aidé plusieurs de ces personnes à porter plainte. Défendues par les avocats Hervé Espiet et Xantiana Cachenaut, elles ont eu gain de cause ce 15 février 2024 et seront remboursées des sommes qui leur ont été illégalement soutirées.
12 mois de prison avec sursis et 5 ans d’interdiction professionnelle
Julia, connue sous différents noms (Julia Perrochon, ou Julia Dordain, ou Julia Claudia Antonio, ou Julia Antonio Perrochon) est reconnue coupable de complicité de pratiques commerciales trompeuses. Le tribunal a été au-delà des réquisitions du parquet en la condamnant à 12 mois de prison avec sursis, contre les 6 mois demandés par le procureur, et à une interdiction professionnelle de 5 ans.
Julia est en outre, de manière solidaire avec l’agence Avantages Immo et son gérant, condamnée à payer près de 36 000 euros en préjudice et en dépens, plus la diffusion de la décision de justice à 2 reprises dans les éditions de Sud-Ouest Pays Basque et Landes. La société Avantages Immo écope également d’une amende de 10 000 euros.
Alda se réjouit de cette décision
Alda se réjouit de cette décision de justice qui pour la première fois depuis le début de son action vient porter un rude coup à la fraude immobilière, jusque là trop souvent impunie. Nous espérons qu’elle contribuera à dissuader les candidats à la fraude.
Nous n’en n’avons pas terminé avec Julia car nous accompagnons d’autres locataires victimes de ses pratiques, et comptons faire porter au moins un des cas au pénal.
Enfin, nous veillerons tout particulièrement à ce que cette responsable d’agence immobilière, qui a causé de graves préjudices à tant de personnes en situation de détresse morale et matérielle, respecte à la lettre son interdiction professionnelle et qu’elle n’intervienne plus, même de manière indirecte, dans la gestion immobilière et locative.