En vieillissant, suite à un accident, ou à une maladie, les aléas de la vie nous font tous courir le risque de perdre en mobilité. Le logement qu’on habite peut alors vite devenir inadapté : plus possible de se déplacer dans son appartement sans appui, de rentrer dans une baignoire, ou de prendre une douche debout sans siège… Aujourd’hui, des équipements et des travaux d’adaptation sont possibles pour permettre à chacun d’avoir un logement qui répond à ses besoins.
Cependant, en échangeant avec les locataires d’Habitat Sud Atlantic (HSA), Alda s’est rendu compte que le bailleur leur faisait systématiquement payer 200€ pour faire ces aménagements. C’était la double peine pour ces personnes confrontées à des problèmes de santé, et en plus obligées de payer pour avoir un logement adapté. C’est une revendication qui avait déjà été soulevée auparavant mais Alda avait connaissance d’aides financières permettant aux bailleurs, comme HSA, de faire ces installations sans que ça ne leur coûte d’argent (en déduisant ces travaux de la taxe foncière). L’association a donc interpellé les responsables d’HSA pour les interroger sur leur politique de travaux d’adaptation des logements et sur leur choix de faire payer 200€ aux locataires…Une proposition pour mettre fin à cette aberration a été présentée lors d’une réunion avec les élus des locataires HLM en mai dernier et devait être votée officiellement fin octobre.
…Et ça y est ! Quelques mois plus tard : c’est officiellement gagné ! Les locataires en situation de handicap chez HSA n’auront donc plus à payer 200€ pour avoir un logement adapté. C’est la fin de la double peine ! Cette victoire est encourageante et nous montre qu’en s’organisant collectivement, on peut faire changer les choses !