Prendre en mains notre avenir
Rarement les « responsables » qui nous gouvernent auront fait autant preuve d’amateurisme, d’imprévoyance et d’inefficacité :
– Un gouvernement qui n’a tenu compte d’aucun rapport tirant les leçons des épidémies précédentes comme celle du Sras en 2013 et a abordé la crise sans capacités de produire des tests et de fournir des masques de protection ou des respirateurs artificiels en nombre
suffisant.
– Une ministre de la santé qui démissionne pour se présenter aux élections municipales à Paris alors que l’épidémie va exploser.
– Un premier ministre et une porteparole du gouvernement qui ne voyait pas l’utilité pour la population de porter le masque, juste avant d’être obligés de confiner l’ensemble de la population.
– Un président Emmanuel Macron recadrant le 9 septembre le président du comité scientifique qui évoquait « une augmentation très rapide, exponentielle » du nombre de cas et
pressait le gouvernement à prendre « des décisions difficiles ». Macron l’a appellé « à ne pas céder à la panique »… Résultat : un second confinement et des fermetures de commerces beaucoup plus longues (restaus et bars jusqu’au 20 janvier au moins).
– Et le déni a duré jusqu’au bout. Le 12 octobre, malgré une dégradation accélérée de la situation sanitaire, le secrétaire d’Etat chargé du Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne poussait les
Français à réserver et partir en vacances pour la Toussaint ! Bien vu ! S’il y avait encore une chance d’éviter le second confinement 14 jours plus tard, cet appel là a dû définitivement l’enterrer.
Et c’est de ce genre de « responsables » dont notre sort dépend ? Ce sont eux qui doivent nous sauver de l’effondrement possible du système économique ? De la catastrophe climatique à venir ?
Plus que jamais, nous avons intérêt à prendre en mains notre avenir, et à construire depuis le bas et dès maintenant les systèmes de prévention, de protection, de solidarité, de ressources, qui nous protègeront demain. Cessons de remettre toute notre confiance et notre avenir en eux, « ceux d’en haut », et prenons plus confiance en notre capacité collective à nous occuper
de nous-mêmes et de nos intérêts vitaux. N’oublions jamais que la Sécurité Sociale a été mise en place par un militant de terrain, ouvrier dès l’âge de 13 ans, Ambroise Croizat.
ENSEMBLE, NOUS POUVONS CONSTRUIRE DES CHOSES IMMENSES.
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